Portrait : à la rencontre d'une lavandicultrice

« On nous appelle les  attardés de la montagne, parce que nos lavandes fleurissent tardivement, au milieu du mois d'août», déclare la lavandicultrice, moins impactée que les cultivateurs de lavendin par la chute des vente. Il y a 20 ans, elle s'est lancée dans la filière avec son mari, dans le village d'Argens, connu pour sa tradition historique de la cueillette et de la culture de la lavande vraie. « Plus on monte en altitude plus ses vertus médicinales sont importantes », lance la productrice dont l'exploitation est labellisée Slow cosmétique à haute valeur environnementale. « Nous ne créons pas de savons bleus. Nous proposons une alternative en respectant le cahier des charges de l'AOP. Nous séchons la lavande avant de la distiller. Puis nous coupons les fleurs avec la tige sans les broyer, ce qui nécessite une main-d'œuvre beaucoup plus importante. Le rendement est dix fois moindre que le lavandin, mais à Bleu d'Argens notre boutique qui se trouve à Mézel, nous proposons du qualitatif. C'est une vraie volonté, une autre façon de faire. Les variations de couleur de la lavande fine sont différentes que celles du lavandin. Nous produisons environ 100 kg d'huile essentielle chaque année. Notre production est principalement destinée aux puristes qui cherchent de la bonne lavande».

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